Derrière ce qu’il est convenu d’appeler la financiarisation se cache bien plus que le seul développement fulgurant de l’industrie de la finance ces dernières années par rapport aux autres secteurs d’activité des entreprises. On constate aussi que la forme d’accumulation privilégiée par les acteurs économiques et financiers intérieurs et périphériques aux entreprises non financières repose sur une transformation en profondeur de la valorisation du capital qui, d’industrielle, devient financière. Cela s’accompagne d’un changement important du profil des détenteurs de pouvoir.
Cet ouvrage s’intéresse aux élites économiques et au pouvoir qu’elles détiennent dans cette nouvelle dynamique du capitalisme contemporain, en fournissant un portrait socioprofessionnel de ces personnes et des relations qu’elles entretiennent avec l’État québécois, les universités et les autres organisations québécoises d’importance.