Appartenir s’ouvre sur une lettre adressée aux enfants du poète : «Léo, Juliette, cette nuit, j’ai traversé l’Atlantique». Ainsi commence le journal poétique d’une vie sur la route, de voyage en voyage jusqu’aux territoires abandonnés de l’enfance. D’Uppsala en Suède à Rosemont-La Petite-Patrie, en passant par Berlin, New-York et Quetzaltenango, le recueil est traversé d’un désir ambigu : s’ancrer dans un lieu ou le fuir? Partir ou rester?