De la Belle Époque à la Crise, Montréal a changé au gré de l'arrivée de l'éclairage électrique, de l'automobile, du téléphone, du gramophone, du cinéma muet, de la radio, de l'enregistrement électronique, puis du cinéma parlant. Durant ces années où la presse est devenue un média de masse, la ville s'est faite le haut lieu de la diffusion culturelle, posant les prémices de la culture médiatique qui caractérise le monde contemporain.
Cette énergie créatrice, on la trouve partout, d'un congrès eucharistique aux maisons closes, de la construction d'un silo dans le port au renouvellement de la mode chez Eaton, en passant par la radio, par les magazines et par le théâtre yiddish.
Les chroniques de ce livre, multiformes et parfois délinquantes, ressuscitent la vie éclatée de Montréal au moment où la ville se transformait en métropole culturelle.