Un premier volet de ce livre regroupe des textes rédigés sous le pseudonyme de Max, diminutif de Maxence, billettiste au quotidien Le Nouvelliste. Un deuxième volet réunit une sélection des textes que Fernand Gagnon rédige et signe de son nom ou tout simplement de ses initiales FG. Durant la période 1964-1965, le rédacteur en chef du Nouvelliste produit de nombreux textes d’opinion en lien avec l’actualité régionale, nationale et internationale. Et du nombre de ces articles, soixante et un textes, au sujet entre autres de la cité trifluvienne, de la politique, du journalisme, des arts et des lettres ont été recueillis pour les joindre aux propos de Max.
Relire les propos de Max et les écrits de Fernand Gagnon, c’est revisiter notre histoire régionale, au temps de la Révolution tranquille chez nous, au commencement de la rénovation urbaine, à l’époque du grand projet d’un pont sur le Saint-Laurent, aux premiers jours de la création d’un parc industriel et portuaire en face de Trois-Rivières; c’est découvrir à rebours le miracle de la fabrication d’un journal quotidien, en ces temps encore héroïques; c’est se remémorer la somme colossale des efforts chaque jour recommencés alors, pour produire Le Nouvelliste; c’est rappeler à la mémoire les réflexions d’un journaliste de la presse régionale qui a magnifiquement personnifié son époque.