Dans la brunante légère de fin août, au bord d’un fleuve peuplé d’animaux, un « elle » sans nom parle d’une femme portant tous les noms de la Terre. Recueil à quatre mains oscillant entre prose, vers et photographie, je n’aime pas violet déploie une conversation hallucinée et impossible, campée sur les berges de sable mouillé de l’Île-aux-coudres, sur un balcon donnant sur l’infini qui soigne les plaies de guerre et celles de naissance. À la confluence des mondes intérieurs des deux auteures, aussi différents que perméables, les territoires de l’imaginaire bouillonnent, s’avancent tels des petites tornades, se fracassent les uns contre les autres. Dans la rencontre, « elle » devient « elles » : la femme apparaît totale dans sa pluralité.
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