Habiter son corps est une forme de résistance. On écrit avec son corps. On écrit aux autres corps. On proteste avec le corps. Parfois nu. Car il n'y a parfois rien d'autre pour se défendre que sa propre fragilité. Le poème descend dans la rue avec sa peau, la colère et la joie s'y mélangent. La manifestation se poursuit dans les territoires de l'intime. Elle s'y installe. Elle bat avec le coeur. Le corps avec sa peau manifeste.