Ce serait un livre de madame, un livre avec un verger sur la couverture, un livre d'été, un livre d'aéroport, un livre de chez Costco, un livre écrit comme une mauvaise traduction, un vieux livre poussiéreux qui emprunterait ses temps de verbes aux morts, à qui on ne reproche jamais rien. Tant qu'à essayer de plaire, il ferait un vrai livre ordinaire, un livre affreusement normal. »Trahisons du roman et fourberie de l'art, violence du désir et ridicule des corps, et ce vide à remplir qui ne se comble jamais, et la famille, et la communauté, tout qui enracine et aliène en même temps. Roman sans rien parle de ça et de bien d'autres choses, avec une choquante légèreté.