Peu de lectures queer ont été faites de l'œuvre de Victor-Lévy Beaulieu. Ses romans, après tout, s'y prêtent peut-être mal : on pourrait rapidement diagnostiquer, sous les différentes mises en scène grotesques, une forme d'homophobie et de machisme qui ont plus d'une fois été signalés par la critique. Sans disqualifier ces perspectives, nous croyons qu'il est possible de tendre, par un positionnement oblique, à observer autrement la façon dont l'œuvre est de mauvaise foi. Or, nous croyons qu'une mauvaise foi analogue peut servir à l'interprétation de ses figures et de ses motifs queer.