Assis à l'avant de l'autobus, Simon évite les ados des banquettes du fond qui jouent aux pirates en effectuant des transactions illicites. Comme la chauffeuse, qui se trouve en diagonale de lui, n'aime pas trop parler, il regarde la vie au travers des fenêtres, se plaît à rêver du grand amour, que ce soit sous la forme d'un tatoué qui le prendrait en otage, de quelqu'un qui pourrait conduire à sa place ou d'Alex, le garçon qui s'est assis à côté de lui à trois reprises parce que tous les autres sièges étaient pris. Il s'interroge également sur Diane, la brigadière scolaire, une vieille fille qui, peu à peu, devient complice avec France la conductrice. Si Simon ne peut lui-même vivre d'histoire d'amour, il assiste aux premières loges au développement de la leur.