Quand l’art se conjugue au politique, il implique d’emblée la mise à l’épreuve des frontières et finalités de l’art et se dissocie du rassurant crédo d’un art qui ne porte que sur lui-même. Réfléchir sur l’art en tenant compte du politique, c’est aborder les œuvres en repérant les rapports de force qui s’y jouent, tant du côté du pouvoir que des contrepouvoirs, l’un n’existant pas sans les autres.
Le désordre des choses. L’art et l’épreuve du politique accueille des essais critiques où l’art – ses pratiques, ses institutions, ses réseaux et les personnes qui y occupent un rôle – se présente comme un espace d’analyse privilégié de l’œuvre qui se veut prendre une distance face aux normes et aux règles.