Hantées par des monstres, par le vide, par les autres ; à l'écart du monde, à l'écart de leurs rêves... ou empêtrées dedans: les (anti)héroïnes de Lydia Duval Gagnon ont un je-ne-sais-quoi de décalé qui nous émeut. Portée par une poésie un brin désespérée, cette galerie de portraits nous plonge au coeur de l'intime, cet univers aux conflits frontaliers, aux peurs tenaces, aux souvenirs indélébiles. Avec ses Ecchymoses et autres couleurs, Lydia Duval Gagnon nous cloue sur place d'un sourire triste désarmant.