Disséqué, morcelé, déjà mort mais encore vivant, le corps se fragmente pour former des tapisseries, des robes, des manteaux, de chatoyants indices à rassembler pour un jour arriver à se porter entière. Or, le ratage est patent. Tout est à recommencer.
j'aurais pu rompre ces lignes
braver mon règne pour me lover
dans mes chairs étrangères
prendre place
m'aligner en mon centre
pourtant morceau par morceau je me suis étendue
à côté des autres sur la corde à linge portant
sexes tombés puis épinglés